Je brode avec un sentiment d’errance. Qu’il s’agisse d’inventions florales ou de tableaux déjantés, les fils colorés s’enchevêtrent sur le textile, libres, indomptés. Dans ce mouvement lent, presque méditatif, je me laisse bercer par le silence. Et c’est dans ce grand silence que surgit l’écriture. Broder nourrit la poésie.

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Je brode avec un sentiment d’errance. Qu’il s’agisse d’inventions florales ou de tableaux déjantés, les fils colorés s’enchevêtrent sur le textile, libres, indomptés. Dans ce mouvement lent, presque méditatif, je me laisse bercer par le silence. Et c’est dans ce grand silence que surgit l’écriture. Broder nourrit la poésie. *